Jour 4. Prudence étant souvent mère de sagesse, j’optais pour la route pour sortir des gorges du Trévezel plutôt que la piste à l’entame spectaculairement peu engageante, en dépit de l’ombre. Il était 9 heures mais il faisait déjà chaud et les courbes de niveau avaient l’air moins sévère par la route. Au sommet, j’allais chercher une piste puis un très beau sentier, technique, cassant par endroits pour rejoindre la vallée suivante et Nant où je prenais un café un peu avant midi. Là encore, en repartant, j’optais pour la route (pour soulager mon cul) afin de gagner le plateau du Larzac.

La montée m’a semblé interminable mais elle m’a ensuite permis de me rapprocher de La Couvertoirade par des pistes et des sentiers sympas à rouler sous la chaleur. Le vent de face me faisait de toute façon penser à autre chose tout comme la désolation causée par la pyrale du buis qui, par endroits, défonce tout et fait disparaître toute trace verte de l’horizon de cette mi-août.
Continue reading