Alors on peut se foutre de ma gueule parce que certaines fois je marche plus que je roule, allant jusqu’à m’enferrer dans d’inextricables (mais drôles) impasses, mais j’ai découvert mercredi une nouvelle forme de réjouissance. La sortie «atelier mécanique». Au départ, c’était un truc décidé à la dernière minute, enfin, juste la veille pour aller découvrir de nouveaux bouts de traces sur Corbère, le village d’à côté.
On se trouve donc avec Benoît et Jérôme sur le parking de la mairie et on file par le sentier pour se protéger du vent. On doit retrouver Stéphane et Daniel en haut de la bosse. En plus de ces deux là, il y avait aussi Baptiste et Thierry.
Nous avons attendu un moment qu’une discussion engagée avec un autre larron à pied se termine avant de nous engager vaillant dans une descente, que je connaissais, appelée Mini-Maxi, la trace la plus connue du secteur et royaume de Stéphane. Ça va vite, c’est bien limé, propre et plaisant.
À mi-pente, nous nous sommes arrêtés pour attendre les deux autres qui continuaient de batailler du verbe en haut du sentier. Quitte à attendre, autant s’occuper. C’est ce que fit Benoît en décidant de changer le câble de dérailleur arrière. Et nous de remonter par la piste pour refaire une partie de la descente et aller faire une photo sur une franche cassure un peu plus haut. L’idée était mauvaise, nous n’aurions pas dû insister…
Sur la réception, Baptiste, poussé par la Tram’ qui soufflait en tempête a arraché son dérailleur sur une pierre traîtresse. Il a fallut sortir la chaîne, le dérailleur pour qu’il puisse redescendre avec au bout du compte un diagnostic lourd, même la roue a morflé. En redescendant pour rejoindre Benoît, nous l’avons trouvé assis sous les arbres en train de pomper furieusement, il avait ouvert le pneu dans la première partie de la descente ! Bref, délestés malheureusement de Baptiste, nous sommes repartis pour aller checker un bout de sentier récent, une balle tout en pente dans la première partie avec des pifs et des pafs très amusants, puis un joli passage en contre-haut d’un ruisseau quasi à sec…
Un vrai régal. C’était l’heure de revenir vers la voiture. Nous avons donc pris la piste pour reprendre un peu de hauteur (cette même piste sur laquelle Daniel, parti rapido car à la bourre (et cette fois je n’y étais pour rien) a déchiré son pneu dans la montée… Et nous enquiller dans une dernière trace étroite filant entre les arbres avec délice et malice. Mon domaine de lutte est maintenant bien étendu sur Corbère !