Nous étions partis pour tutoyer les nuages du haut du Madres, ils nous ont finalement tenus en respect. Nous étions partis pour arpenter les vastes espaces sauvages, nous avons été contraints de jouer dans le jardin, mais quel joli jardin ! Donc, nous prenons le train jaune avec un tas d’autres vététistes joyeux d’aller se bouchonner sur la trace historique et une folle qui va nous laisser pantois durant l’heure de trajet à deux ou trois reprises. À Mont-Louis nous quittons vite la gare bondée pour prendre de la hauteur, il fait beau, mais au nord, là où nous allons, c’est déjà une autre paire de manches. Les nuages sont bas, 2000 mètres à vue de nez, il y a du vent, comme annoncé, bref, le doute en nous s’immisce. Après une courte pause pour un café, nous enquillons les pistes les unes après les autres pour arriver au pied du Madres, dont on ne devine même pas le sommet perdu dans les nuages. Nous décidons d’avancer malgré tout, parce que allons croiser plusieurs échappatoires si jamais ça ne s’arrange pas. Au col de Creu, un peu dégoûtés, nous rendons les armes, et décidons de faire un bout de route pour perdre en altitude. Il fait 7° à 1700 mètres, nous devions monter à 2400, c’est bouché , il pleut. Nous ne sommes pas équipés pour de telles conditions, la météo nous a trahi. Bel et bien. Elle annonçait presque grand beau.

Un peu plus bas les conditions s’améliorent

Vous voyez en face la trace dévalant la montagne ?

Jardinage grand style
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