Aller rouler c’est bien. Savoir pourquoi on va rouler c’est mieux. Hier dimanche, retour aux affaires donc, après la virée épique de jeudi. Il fallait que j’expie le bazar dans lequel j’ai projeté mes congénères d’alors, que je fasse contrition pour cette action maladroite. En guise de punition, je me suis infligé du vélo, uniquement du vélo, sans portage si traversée de rivière jusqu’aux genoux.
Restait à savoir où. Je penchais pour Casefabre, mais de bonne heure ainsi la longue grimpette me rebutait, j’avais envie de quelque chose de plus light. Nous avons donc fini par obliquer vers Caixas au lieu de Casefabre pour grimper vers le petit col de Fontcouberte. Une montée tranquille sur la route puis la piste et nous sommes arrivés aux Dolmens pour aller chercher le joli bout de single qui part de là. Et le descendre à fond les ballons, comme il se doit.
C’est drôle d’ailleurs de redécouvrir les sentiers connus par cœur après une longue période sans les avoir roulés. Ils sont un peu modifiés, on bougé parfois, et c’est presque comme les découvrir. À cette (petite) différence près qu’on peu quand même anticiper les difficultés les plus importantes. En bas, la forme était revenue. Nous sommes donc remonter pour faire le tour d’un autre manège. Les trialistes à moto occupant le côté Corbère, nous n’étions pas sûr de pouvoir aller rouler par là. Mais en fait, il était tôt, les débats n’avaient pas encore commencé et nous avons pu faire tout minimax (je crois), plus les crêtes au bout. Super.
Pour rentrer, nous sommes remontés au dessus de l’ermitage Saint-Maurice histoire de se remettre du single sous les roues en prétextant que nous serions moins gênés par le vent… Au bout du bout, deux heures trente de balade et une moyenne à deux chiffres. Y’avait longtemps !
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