Une usine à gaz(inière)

Ça sent le gaz.

Ça sent le gaz.

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Tu pars en route pour un petit tour, le deuxième en deux jours histoire de voir comment vont les jambes, parce qu’elles ne sont pas foutues de te le dire simplement, tu roules donc sur un parcours à tourner les manivelles et tu passes encore une fois devant cette épave. C’est dans la pampa, au bord d’une piste, même pas une décharge, et là des questions tu te poses. Qui l’a posée là ? Les sept nains après un pique-nique avec Blanche-Neige ? Pierre Trois-Gros après une balade dans la garrigue ? Ou john Crétin parce qu’il ne sait pas lire et qu’il n’a pas pu déchiffrer les panneaux qui mènent à la déchèterie ? Bref. Il n’y a que les escargots qui s’en servent aujourd’hui, et je serai mort qu’elle sera là, pas terminée de rouiller, de se dissoudre dans le temps.

Bref. Continuant ma route, enfin, ma piste en emmenant un peu pour que ça chauffe le cuissot, je m’étonnais tout seul du nombre de voitures garées dans des coins où seuls d’habitude les sangliers prennent soin de se garer. Jusqu’à ce que je me souvienne d’un papier aperçu dans le journal local ce matin, racontant qu’il y avait une extraordinaire poussée de champignons ces jours ci. Après la pluie, les températures estivales aident bien, c’est vrai. Donc, du chasseur d’opérette avec ses baskets mais son pantalon de treillis à la donzelle bien mise en petites ballerines dans les épines pour suivre papa et maman en ronchonnant, il y en avait pour tous les goûts. Vivement demain.

Ces jours-ci quand je roule seul, j’écoute ces deux perles dégottées sur soundcloud, franchement, c’est parfait pour rouler ! Le premier est un objet étrange, vous verrez, le second un bijou de Circus Company, comme souvent. Vous pouvez télécharger, c’est gratuit et partager !

Enfin, une pensée pour Franck, avec qui je partage le même appétit des grands espaces, et qui figure souvent en photo sur ce blog, blessé depuis le printemps, il vient d’en remettre une couche en se faisant une entorse du genou, ce matin, en allant chercher du pain. Quand ça veut pas, ça veut pas, courage, de toute façon, l’hiver arrive, et le Madres ne bougera pas.

Capture d’écran 2014-10-18 à 18.09.57
Vous avez 5 minutes ? Allez donc faire un tour sur un autre blog, une autre aventure à vélo sous la plume et les pédales d’Amélie, ça vaut le détour, plume et bitume, c’est initiatique en tous points.

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