J’ai fait la course avec un lièvre

retourauxaffairesJuste de retour sur le vélo après une petite blessure. Bon, je n’ai pas eu le temps de trop penser à rouler ces dernières semaines, occupé au taff, mais ça manque quand même. Nous avons fait un petit 25 kilomètres, avec plein de soucis mécaniques, quelques gamelles, la routine quoi. Et c’était bien. Je me disais l’autre jour dans le train qui m’éloignait avec joie de Paris, que ce n’est pas tant la sensation de l’effort qui me manquait. Peut-être comme cela peut se produire chez les coureurs à pied. Non, c’est plutôt simplement le fait d’être dehors, par tous les temps (catalans les temps, pas de pluie, faut pas exagérer), avec des potes, et de mettre les roues sur des sentiers pas banals. Ou bien, de tourner en rond autour du village pour entretenir les rêves des semaines suivantes et des points de mire que notre gourmandise nous fixe de loin en loin. Avec un peu de chance, dimanche matin, c’est Cadaques et le Cap Creus. Premier point de mire de l’automne. Je vous raconterai. Et en rentrant, sur la route, dimanche, juste devant moi est lièvre est parti. Nous avons ridé de conserve pendant deux cents mètres. Il a gagné. Il fut le premier au fourré.

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