Quand le chemin se perd, il y a à rêver d’ailleurs

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Rouler jusqu’à se perdre aux confins du monde connu.

Il y a plusieurs plaisirs à grappiller lorsqu’on s’en va reconnaître des sentiers pour tenter d’élargir le panel de nos sorties ou pour tracer une rando ou un raid. Le plaisir de rouler là où, a priori, peu de vélos ont mis les crampons avant vous. Le plaisir de voir les intuitions nées d’un subtil mélange de travail sur carte et de connaissance intime des parages, le plaisir donc de voir des intuitions confirmées devant nos pneus. Le plaisir et les déconvenues aussi, parfois, quand brusquement, comme ce week-end, lorsque le chemin s’arrête, se perd, se dilue dans la forêt et les roches abruptes en de multiples traces infimes.

Chevelus

Il en va des chemins des hommes comme des rivières, tout part d’un chevelu fin et dense entretenu nuit après nuit par les petits animaux, puis les petits chemins, des traces pour le coup se rejoignent, sont empruntées par des animaux de gabarit plus imposant, puis se rejoignent se font sentier que l’homme peut parcourir et à son tour entretenir par son passage, puis les sentiers des hommes se rejoignent, se font chemins, puis pistes, puis enfin route, arrêtons-nous là, le reste n’est pas du ressort de ce blog.

Grève de la douleur

Bref, ce week-end, j’avais délaissé le vélo pour continuer mes explorations et mis à profit l’aventure pour initier mes jambes au trail. Une jolie grimpette, 800 d+, un petit moment de bonheur à courir sur la crête dans les courants d’air la tête presque dans les nuages, une descente éprouvante à la clé, 800 d-, logique composent une matinée dense. Et riche. Nous nous sommes heurtés à un mur, avons été contraints de faire demi tour, certes, mais aussi déniché deux passages dont je soupçonnais l’existence et qu’il reste à parcourir en vélo. Mais pour ça je suis contraint d’attendre que mes jambes fassent la grève de la douleur !

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