
Une sortie explo qui coûte cher en chambres à air !
Parce que ça arrive souvent !
Une sortie explo qui coûte cher en chambres à air !
Parce que ça arrive souvent !
J’ai parcouru le même flanc de montagne depuis plusieurs semaines et même mois maintenant. Pour y découvrir des sentiers, récents, anciens, utilisés ou laissés en jachère. Ceux là même qui sont mangés d’année en année par la végétation alentours, ronces, fougères, arbrisseaux, arbustes puis arbres. Et qui finissent comme une simple esquisse au milieu de la forêt. Qui se laissent devenir par qu’il subsiste ici un bout de mur, ici une rupture non ordinaire dans la pente, ou une percée dans les fougères.
L’hiver est propice à la découverte des sentiers, la végétation est au repos, elle n’est pas sur ses gardes et se laisse explorer. Je me faisais cette réflexion samedi matin quand nous remontions dans une vallée à 800 m d’altitude, le long d’un ruisseau gorgé d’eau. Nous suivions une trace en dévers, bordée de fougères couchées récemment par la neige, une trace ténue, mangée parfois par le ruisseau gourmand de ses propres berges. À tel point qu’on ne savait plus au bout d’un moment si c’était un sentier ou une simple trace partagée par les blaireaux et les renards.
Ce sont des lieux de récréation pour nos usages modernes, or…
Ce qui frappe en tout cas, c’est de voir combien dans ces montagnes la présence de l’homme a reculé et combien leur occupation des hautes strates du piémont du Canigou avait donné naissance à un réseau de voies de communication aussi dense que bien pensé et parfois très ingénieux. C’est tout l’avantage des longs portages que nous nous infligeons parfois, avoir un peu de temps pour essayer de comprendre, avant que la pente s’inverse, le sens de l’existence du sentier que nous foulons.
… Ils ont d’abord été des outils sociaux et économiques.
Ça c’est un peu un rêve, une histoire dont j’ai envie. Je me suis mis à rouler sérieusement depuis cet hiver pour cet objectif. À vue de nez, sur le papier, enfin, l’écran, c’est un peu plus de 40 km pour 3000 de d+, le tout largement à plus de 2000 m d’altitude. La question, avant d’aller voir à quoi ça ressemble, c’est de savoir si c’est jouable sur une (longue) journée de vélo, ou s’il faut prévoir deux jours.
Comme pour toutes les traces que je dessine et imagine, le travail est développé avec le logiciel Land et les cartes Alpina pour cette zone là.
En guise d’entraînement, pour l’instant, je roule et je marche, notamment pour tenter de dénicher de nouvelles traces pour la TwoNav Transbiking 66 ainsi que pour les sentiers de VTT en Canigou-Fenouillèdes que j’ai développé l’année dernière (voir le détail sur mon autre site). À partir de la fin du mois de mars, je vais appliquer les bons conseils que m’a donnés Laurent Brossard pour gagner en vitesse moyenne ! Vous avez dit vélocité ?
Dès que la neige sera fondue, j’irai mener quelques repérages au printemps, et me dis que ça peut peut-être se tenter en fin d’été ?
L’avantage du circuit c’est qu’on peut « taper » plusieurs images depuis le même point de vue !
Je n’avais jamais photographié de Cross-Country en compétition. C’est chose faite. Je suis allé ce week-end faire quelques images pour Caminade Bikes, dont deux protos tournaient sur le circuit de la première manche de la coupe régionale de XC Languedoc Roussillon. Et j’ai ramené quelques autres images. À voir dans cette galerie.