Rock and Roll by night

Il y avait longtemps que l’idée de me conduire faire le tour du Pic Saint-Loup en nocturne avait germé dans l’idée de Gilles de VTT34. Après l’annulation du double Saint-Guilhem / Salagou dimanche, nous avions pris rendez-vous jeudi soir à Saint-Mathieu de Tréviers, au nord de Montpellier pour cette sortie de 25 km à la loupiotte.

Prêt pour le départ !

Prêt pour le départ !

Sur place avec un peu de retard, notre petit groupe se mit en route sur le coup de 18 h 35, par une trace à travers champs un peu humide. Au bout de 500 mètres, les pneus étaient déjà bien chargés et nous rigolions en nous demandant comme ce serait après. Ce fut drôle en effet. Dès que nous avons abordé la caillasse, nous avons bien senti que ça fuyait, et que le plus marrant restait à venir. Dans le D+ sur sentier, au milieu des pierres et des dalles en calcaire la partie était ardue, le vélo partait dans tous les sens comme un feu follet.

Chaud bouillant !

Chaud bouillant !

Un peu plus haut je me décidais à dégonfler un peu pour gratter un peu de motricité. Gilles avait annoncé deux punitions sur cette partie, elles y étaient. Le jour, sur le sec, ça doit déjà être costaud. La nuit, sur le mouillé, c’est rocambolesque. Surtout quand Claude, qui nous accompagnait avec Fabien, se trouva à court de lumière et commença de chiper sur nos cintres l’éclairage dont il avait besoin. Une liaison sympa dans les bois avec un peu de grip retrouvé, nous avons rejoins la route qui conduit au village de Cazevieille. Les propriétés privées et les chasseurs veillant jalousement sur les singles sur ce coin du pic.

Effort, réconfort, patin couffin.

Effort, réconfort, patin couffin.

Au village autour de la fontaine, Gilles sortit un vin chaud bienvenu et bien bon de son thermos avant que nous attaquions la dernière grimpette sur une piste d’abord, puis un single chaud chaud chaud avec de grosses marches et un sol défoncé dans la pierre, troisième et dernière punition du jour. Avec les pneus secs toutefois, on ne s’en est pas trop mal sortis. Vint ensuite la descente. Et là, l’autre paire de manches pouvait commencer. Sur ce flanc nord du Pic, dire que c’était glissant n’a pas vraiment de sens. De jour déjà, il aurait fallu installer le plugin « Danny Hart » pour s’en sortir et arriver en bas sans poser le pied, mais j’avais laissé le plugin à la maison il faisait nuit. La pierre luisait d’humidité sous nos éclairages, nos pneus saturés de terre collantes avait un petit air de slick de derrière les fagots. Passées, à pied, les épingles du haut de la trace, nous avons continué dans un mix de terre collante, caillasse glissante, avant de finir par une attraction particulière, le lit de ruisseau. Nous avons pu à plusieurs reprises ainsi peaufiner notre technique de navigation en eaux vives !

Un petit bout de route pour rouler en cortège lumineux.

Un petit bout de route pour rouler en cortège lumineux.

Après un grand bout de route pour éviter un sentier qui promettait l’enfer en ces conditions humides, nous pouvions ensuite emprunter le dernier single de la nuit. C’est vraiment le cas de le dire puisque ma lampe arrivant à court de batterie, le halo de lumière se rétrécissait à mesure que j’avançais, m’obligeant à freiner sans cesse tellement j’y voyais peu. Largué par les trois autres, je ne bénéficiais plus de leur éclairage qui me permettait de deviner la trace. Et j’avoue m’être demandé un instant, n’entendant plus rien, noyé dans l’obscurité, si je ne m’étais pas gouré, si je n’avais pas raté un embranchement. Me demandant sincèrement comment, si c’était le cas, j’allais pouvoir sortir de ce merdier sans lumière, sous le couvert des arbres encore munis de feuilles. Mais bientôt, avec des crampes aux paupières à force de plisser les yeux, j’ai fini par rejoindre Claude, Fabien et Gilles qui m’attendaient au bout du single.

Parfait, le TUC de fin.

Parfait, le TUC de fin.

Nous avons ensuite pris la route pour rentrer et rester dans l’horaire annoncé et été à deux doigts de perdre Gilles sur un pont pris un poil trop vite dans un virage à droite. La bière et les TUC sur le parking en point d’exclamation, c’est une cool soirée. [D’autres photos aussi boueuses que les miennes ici]

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