Alors, heureusement, nous n’étions pas avec Paulette, ce jour-là. Parce que question de mettre le pied à terre… On a donné. Il faisait beau, assez froid, on est quand même fin septembre à 2 200 mètres d’altitude et le vent se donne cordialement. Nous décollons d’UlldeTer (nous étions arrivés la veille par là) sur le coup de 8 heures pour cette longue et belle journée, apothéose attendue du week-end. Pour s’échauffer, rien de tel que 300 mètres de portage, avec un poil de roulage au milieu juste pour faire rire Nico mais moi je trouve que ça permet de changer de position et ça rend la montée moins pénible. Didier est dans le dur d’entrée, il sait que la journée va être longue.

Ce qu’il ne sait pas encore, il a deviné mais aura confirmation, c’est que son sac, c’est de la merde.
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