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On n’avait jamais vu ce single

À défaut de vaches, ce sont des clebs qui nous ont regardé passer.

À défaut de vaches, ce sont des clebs qui nous ont regardé passer.

Faute de grives on bouffe du merle, et ce dimanche matin, on s’en est mis plein les dents, avec Marc. Il fallait passer par dessus la déception de la pluie, du report de la sortie à Saint-Guilhem et au Salagou. Nous partîmes donc 500. Non je déconne. Nous partîmes de bon matin dans la fraîcheur printanière, non, automnale, parce que ça rime avec ça caille, pour rouler un brin sous le soleil. Déjà, je pestais d’avoir laissé l’appareil sur le bureau, la lumière dessinait des ombres tendres dans la garrigue avec ce doré typique des matins de novembre. Un petit tour dans les gorges de la Guillère, pour couper, puis la montée du barrage, toujours aussi raide, toujours aussi douloureuse, surtout avec la sortie de la veille et 30 bornes à 13 de moyenne. Bref, une fois en haut, le temps de boire un coup, on enquille le petit single à flanc très joli pour atteindre la ruine de Las Cazes, au dessus de Rodes. C’est une trace très propre, très joueuse, qui descend à peine, oblige à pousser le vélo deux fois sur quelques mètres, bref, un petit kilomètre de régalade.

C'est une petit boulevard torturé qui a été ouvert.

C’est une petit boulevard torturé qui a été ouvert.

Débarquant au village ruiné, dont il ne reste qu’un pan ou deux de murs d’église, nous faisons une pause rapide. En tournant la tête, quelle ne fut pas notre surprise de voir sur notre gauche un sentier tout juste nettoyé, une « carrerada » dans la terminologie locale, proprement encadrée par deux forts murets de pierres sèches. Il fallait que nous allions voir, ce que nous fîmes avec la gourmandise de gamins qui découvrent de nouveaux jouets (aucun lien avec l’arrivée des chocolats de Noël au supermarché).

Ça fait une bien jolie descente, pour amateurs de castagne, ça tapote grave tout le long.

Ça fait une bien jolie descente, pour amateurs de castagne, ça tapote grave tout le long.

Donc, ce nouveau chemin débroussaillé avec patience par les marcheurs de Rodes, on ne le voyait pas jusqu’ici, est un bon bout qui méritera les 50 ou 60 mètres de d+ à prendre sur la piste pour en trouver l’entrée. Une fois au sommet, nous avons fait demi-tour et dévalé cette descente ainsi copieusement rallongée jusqu’à la piste en surplomb de la Têt. Ensuite, classique, remontée par le single de la carrière, descente par Bellagre, le soleil brillait encore quand nous sommes arrivés dans le village.

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Un échauffement cérétan

Allo Whistler ?

Allo Whistler ?

En prélude à une virée dans l’Hérault où je devais aller tâter les singles cassant de Saint-Guilhem puis les rondeurs rouges du Salagou, nous avons pris avec Giorgio la direction de Céret pour aller rouler un brin avec Patricia et Oscar. Première expérience pour moi que de voir un tandem dans les singles. C’était aussi l’occasion d’entamer enfin un projet auquel je tiens depuis longtemps, photographier des couples qui roulent ensemble, en tandem ou non (Si vous avez des amis à dénoncer, n’hésitez pas !). J’ai d’ailleurs ouvert une page spécifique ici. J’accumulerai les photos sur cette page avant d’essayer d’en faire une expo, un livre, on verra alors.

Tant que les virolos ne sont pas trop serrés entre les arbres et les marches trop haute, ça passe à fond !

Tant que les virolos ne sont pas trop serrés entre les arbres et les marches trop haute, ça passe à fond !

Nous sommes partis sous le soleil, le temps de 25 minutes, avant qu’il aille se planquer derrière les nuages hauts pour finir sa sieste. Une courte montée sur route puis piste nous amena rapidement à l’orée du premier single, avalé à toute vitesse, avec en fond d’écran pour nos yeux un point de vue « sensas » sur Céret. La liaison ensuite sur une petite route et une piste nous donnait l’occasion de bavarder sans se soucier du cardio et c’est tant mieux, même si nous n’avons pas acheté de terrain en route.

Jamais très loin derrière.

Jamais très loin derrière.

La suite fût un régal un petit single montant tranquillement sur plusieurs centaines de mètres, kilomètres, assez régulièrement, sur une terre propre, à peine humide, des champignons partout autour de la trace. Il a fallu que nous nous employions pour rester au contact d’Oscar et Patricia qui ne font pas semblant dès que ça s’élève, mais c’était bien bon. Et agréable, et nouveau pour nous, de pouvoir grimper ainsi sur un sentier sans être confronté à des défis techniques toutes les deux minutes !

Au dessus de Céret, premier single panoramique.

Au dessus de Céret, premier single panoramique.

Une fois en haut, nous nous sommes aperçu que la gourmandise nous avait rattrapé. Le programme concoté par Oscar était un peu copieux pour notre après midi. Nous avons donc basculé dans des bouts de chemins bien sympas, très rapide, laissant de côté la grimpette à Montbolo, mais cela nous donne un prétexte pour revenir !

Le sourire, même quand ça monte sec.

Le sourire, même quand ça monte sec.

Une fois en bas, il était aussi trop tard pour aller chercher la chapelle de Saint-Engrâce, mais ça fait une autre occasion etc. Nous sommes donc aventurés dans l’arrière pays d’Amélie-Les-Bains, son charme désuet de ville d’eau sous le ciel gris, ses curistes désœuvrés déambulant ici ou là, pour aller chercher un très joli sentier au prix d’une montée comme il faut sur la route, toujours emmenée à vive allure par Patricia et Oscar. de là, dans le d-, c’était parfait, rien de trop difficile, ça roulait assez vite entre les arbres, c’était bien bon. Au final, nous avons passé une chouette après midi à rouler et faire des photos, il y aura d’autres épisodes ! En attendant, la pluie a eu raison de la virée héraultaise et c’est autour d’Ille que nous avons roulé le lendemain, mais c’est une autre histoire.

Même pas peur !

Même pas peur !

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Toucher le flow

Cela arrive parfois, au détour d’une sortie sur des sentiers arpentés des dizaines de fois, au bout d’une belle sortie comme hier, en solo. Une sortie de fin d’après midi, le premier jour de novembre en manches courtes sous le soleil déjà baissant la garde.
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La nuit, tapie dans l’Est, n’allait pas tarder à le croquer le soleil. Une sortie au hasard, avec une vague idée au départ de la trace que j’allais suivre, une sortie à l’inspiration, toute en improvisation. Une sortie en solo aussi, c’est de saison, qui permet de prendre un peu de temps pour penser à ceux qui sont partis tout récemment ou il y a plus longtemps. Un petit tour par les gorges de la Guillera pour commencer, là où la légende raconte que San Jordi terrassa le dragon. La pierre rouge à l’entrée du défilé serait gorgée du sang de l’animal. Puis, la rude montée au dessus du barrage.
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Il y a avait bien deux ans que je l’avais empruntée et je fus vite contraint de constater qu’entre elle et moi ce n’était toujours pas ça. Une fois en haut, je pouvais continuer sur la piste ou prendre le single de droite qui me ramène en un rien de temps au point de départ, en bas, en passant par les ruines d’un village. Je fis ce choix, histoire d’en découdre sur ce sentier pavé, parfois correctement, parfois bien mal, ça secoue grave, les pluies récentes ont charrié des blocs de pierres dans la trace, faudra retourner faire un peu de ménage durant l’hiver. Puis, une courte remontée plus tard, un passage en balcon pour juger de l’heure, du sursis que me laissait le soleil avant de plonger le pays dans l’obscurité, je décidais de remonter par la carrière, comme d’habitude sur ce sentier souvent emprunté. J’avais laissé pas mal d’énergie dans la montée du barrage donc j’ai fait sans forcer.
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En haut, il était temps. Je me suis engagé dans la dernière descente et de suite j’ai touché un truc bien, les roues allaient exactement où je voulais, les virages et les relances s’enchaînaient avec une fluidité rarement approchée, je sentais la vitesse sans la subir. C’était comme une mélodie de Coltrane, ou mieux encore, comme écouter Maria Callas dans l’air de Casta Diva (Norma – Bellini).

Sans peur, les choses sont bien plus faciles. En rentrant par la petite route sous les arbres, dans la quasi obscurité, je me disais que c’était peut-être bon, qu’après trois ans et demi, j’avais peut-être en partie vaincu la trouille que j’avais chopée en faisant des allumettes avec mon coude.
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La porte des rêves d’hiver

Des fois tu sais plus trop où t'habites

Des fois tu sais plus trop où t’habites

Je ne fais pas forcément remonter en Une du blog les différents reportages sortis de mes archives que j’uploade chaque semaine dans l’idoine catégorie. Aujourd’hui, j’ai chargé quelques images de la Transbiking 66, édition 2013. Les semaines précédentes, j’ai exhumé des images réalisées à Ainsa, sur les traces de Zona Zero en trois épisodes [1, 2 et 3] comme les trois jours durant lesquels nous avons bouffé du single de rêve. Plus, encore avant, quelques images étourdissantes du Pic du midi, encore un reportage réalisé pour le compte d’O2 Bikers. C’est ma contribution pour vous faire patienter jusqu’au week-end !

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L’homme qui voit les izards

Quand on roule fort, en montée ou en descente, enfin, quand on est le premier à ouvrir la trace, il est parfois donné d’entrer en collision avec la vie sauvage. Partis avec Damien et Vincent à la conquête de Prats Cabrera, sur le flanc Est du Canigou, c’est bien Damien qui vit trois ou quatre Izards lui partir sous le nez sur la trace. Et nous de nous contenter du récit qu’il en faisait.

Il était tôt.

Il était tôt.

Nous étions partis de bonne heure, et de bonne humeur, pour ne pas trop traîner dans la journée. Le camion garé au Col del Forn, nous nous mîmes au rythme pour aborder la piste du LLech, une bagatelle de presque 14 km pour environ 1000 m de D+ d’un seul bloc. Avec l’envie de ne pas trop traîner pour que Damien n’ait pas trop à nous attendre, non plus. La première partie est passée comme une lettre à la poste, la piste s’élève tranquillement, non sévèrement, jusqu’au Refuge de la Moline à 1200 m.

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En wheeling dans la pente.

Nous en avons profité pour bavarder, préparer quelques trucs pour la communication d’intersaison. D’ailleurs, que j’arrive à parler est le signe indubitable, que cela ne montait pas trop fort. Nous fûmes là doublé par une bonne dizaine de voitures et un quad au pilote sans casque, cigarette au bec. L’occasion de repenser à ces conversations avec l’ONF, qui gère une partie du site, qui nous refusait l’emprunt pour une journée d’une série de sentiers… Parce que le passage d’un centaine de vélo allait porter atteinte à l’environnement. Laisse béton.

Bavardages à mi pente.

Bavardages à mi pente.

Après le dit refuge, à environ 1200 mètres d’altitude donc alors que nous devions aller flirter avec 1700, la piste et les choses se corsent et il a fallu passer en mode « je pense à rien mais faut penser à autre chose ». Un de ces moments où tu prépares ta semaine à venir, où tu repenses à tout ce que tu n’as pas fait la précédente, où tu renierais la terre entière parce que les cuisses chauffent, un vrai moment de solitude quand tu décroches peu à peu, le nez haletant dans la caillasse, des deux gus devant toi, que tu sais que chaque coup de pédale qu’ils font t’enfonce un peu plus, ce moment pénible où tu en as marre, ce moment heureux quand pour 200 mètres la pente s’inverse par miracle, ce moment ultime quand tu appuies quand même sur le levier du dérailleur pour voir si d’aventure un pignon plus grand n’aurait pas poussé en deux cent mètres… Mais au bout du compte à Prats Cabrera, nous étions là, tranquilles, pour manger un morceau, la bavante avalée en un peu moins de deux heures.

Feu sur les flancs du Canigo

Feu sur les flancs du Canigo

Restait à aller toucher le sommet de la sortie, par un poussage portage un peu pénible qui achève d’endolorir tes muscles. Les premiers hectomètres de la descente furent consacrés aux photos, histoire de faire un peu de stock pour plus tard et d’avoir quelques illustrations pour agrémenter cette histoire. Au large en balcon, vue sur la mer, sur une trace étroite et encombrée, puis, après un virage à gauche, l’entrée dans la forêt, pour du single quatre étoiles.

Open your eyes.

Open your eyes.

Là, tu claques les images à la pelle, cherchant à dénicher le rayon de soleil qui parvient à s’infiltrer entre les troncs pour venir caresser de sa chaleur la terre meuble et humide. Le temps de m’en coller une petite dans un pierrier en faisant le malin (note pour plus tard, ne jamais faire le malin dans un pierrier), puis une autre à cause d’une branche pas vue et venue me fouetter en plein visage, l’heure était venue de la décision.

La banane pour la reprise !

La banane pour la reprise !

Nous n’étions pas en avance sur l’horaire. Damien nous proposait un essai par un sentier qui me laissait dubitatif, quand à son issue, et donc notre destinée. Ça commençait bien, même si, comme le reste, ce n’était pas roulé du tout, puis il a fallu pousser, puis porter le vélo. J’avoue, j’ai pesté en fermant la trace.

Pousse & porte

Pousse & porte

Pas bien long cette grimpette, à peine 100 mètres de d+, mais juste ce qu’il fallait pour finir de m’achever avec un départ raide de chez pentu qui fait naître le spectre d’une tannée sévère, simplement parce que tu n’as pas de GPS, que tu ne sais pas où tu es dans la pente, et que parfois le sentier se perd, alangui sous les premlères feuilles de l’automne. Et là encore tu as le temps de penser à toutes les sorties de l’année que tu as laissé tombé parce que que t’avais la flemme et de te dire que c’est aujourd’hui qu’elles manquent. J’étais déjà limite frais dans la première partie de la descente, qu’allait donner la suite ?

Le col du Teixo.

Le col du Teixo.

Une fois en haut, au col de Teixo, qui n’a pas du voir passer beaucoup de vélos dans sa vie, nous avons mangé rapido, fait une photo, puis basculé dans la pente. Ce sentier jamais roulé pourrait être magnifique s’il l’était un peu plus. Encombré de gros cailloux planqués sous les feuilles, ou bien visibles mais branlants sous le soleil, c’était bien difficile, la fatigue en plus, ça devenait mission impossible pour moi. Les jambes ne voulaient plus fléchir, la vitesse ne voulait plus revenir, les pédales ne voulaient plus clipser… La loose.

La guerre dans le single. Et à la fin, c'est Oton qui gagne.

La guerre dans le single. Et à la fin, c’est Oton qui gagne.

Il fallait les ailes de l’aigle catalan pour se sortir de ces chantiers ! Mais c’était beau. Une fois en bas, nous sommes remontés jusqu’à la piste, c’était trop tard pour de nouvelles aventures, par un court portage bien pêchu encore. Avant de dévaler la voie jusqu’au camion. C’était du vélo de montagne quoi, avec cette dose d’imprévu et d’aventure qui fait que nous y retournerons encore, dès que possible. Histoire d’ici là d’avoir pu travailler le foncier et d’être plus à l’aise pour profiter des lacets furieux du GR36.

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Je dédie cette histoire à Albin, qui aurait eu 67 ans ce jour là. Et à Mathilde, partie bien trop tôt, en espérant que ce dernier exil t’offre autant d’aventures que les voyages en orient extrême que tu affectionnais tant. Avec mes pensées.

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Pick-up story

À chacun son pick-up

À chacun son pick-up

À chacun son pick-up. Pas de gros moteurs en V ou en Y pour nous, pas de pneus hyper larges, non, pour trimballer nos montures, nous avançons masqués, camouflés en chasseurs lambda sur les pistes et les petites routes de montagne… Nous sommes raccords avec le pays, la montagne d’ici, rien de plus logique, nous ne faisons qu’emprunter ces grands espaces le temps d’une matinée, d’une journée, raison de plus pour se faire discret. C’est le C15 XL de Marc, pour quatre vélos (en démontant les roues) et quatre pilotes. Sûr que les ingénieurs de Citroën, à l’époque, n’avaient pas imaginé combien leur utilitaire pourrait être ainsi utilisé !

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Une usine à gaz(inière)

Ça sent le gaz.

Ça sent le gaz.

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Tu pars en route pour un petit tour, le deuxième en deux jours histoire de voir comment vont les jambes, parce qu’elles ne sont pas foutues de te le dire simplement, tu roules donc sur un parcours à tourner les manivelles et tu passes encore une fois devant cette épave. C’est dans la pampa, au bord d’une piste, même pas une décharge, et là des questions tu te poses. Qui l’a posée là ? Les sept nains après un pique-nique avec Blanche-Neige ? Pierre Trois-Gros après une balade dans la garrigue ? Ou john Crétin parce qu’il ne sait pas lire et qu’il n’a pas pu déchiffrer les panneaux qui mènent à la déchèterie ? Bref. Il n’y a que les escargots qui s’en servent aujourd’hui, et je serai mort qu’elle sera là, pas terminée de rouiller, de se dissoudre dans le temps.

Bref. Continuant ma route, enfin, ma piste en emmenant un peu pour que ça chauffe le cuissot, je m’étonnais tout seul du nombre de voitures garées dans des coins où seuls d’habitude les sangliers prennent soin de se garer. Jusqu’à ce que je me souvienne d’un papier aperçu dans le journal local ce matin, racontant qu’il y avait une extraordinaire poussée de champignons ces jours ci. Après la pluie, les températures estivales aident bien, c’est vrai. Donc, du chasseur d’opérette avec ses baskets mais son pantalon de treillis à la donzelle bien mise en petites ballerines dans les épines pour suivre papa et maman en ronchonnant, il y en avait pour tous les goûts. Vivement demain.

Ces jours-ci quand je roule seul, j’écoute ces deux perles dégottées sur soundcloud, franchement, c’est parfait pour rouler ! Le premier est un objet étrange, vous verrez, le second un bijou de Circus Company, comme souvent. Vous pouvez télécharger, c’est gratuit et partager !

Enfin, une pensée pour Franck, avec qui je partage le même appétit des grands espaces, et qui figure souvent en photo sur ce blog, blessé depuis le printemps, il vient d’en remettre une couche en se faisant une entorse du genou, ce matin, en allant chercher du pain. Quand ça veut pas, ça veut pas, courage, de toute façon, l’hiver arrive, et le Madres ne bougera pas.

Capture d’écran 2014-10-18 à 18.09.57
Vous avez 5 minutes ? Allez donc faire un tour sur un autre blog, une autre aventure à vélo sous la plume et les pédales d’Amélie, ça vaut le détour, plume et bitume, c’est initiatique en tous points.