Avec la proximité des fêtes de fin d’années sont organisés ça ou/et là des rides de Noël destinés à finir l’année de belle manière. Samedi, je suis allé à Thuir retrouver quelques amis et amis d’amis autour de l’idée de Jake Jackman, rouler une grosse paire d’heures puis se retrouver autour d’un barbecue. Ainsi fut fait. Sous la grisaille, nous commençâmes à nous éparpiller sur les différents parkings autour du cimetière de le ville.
Les brebis égarées rassemblées en troupeau obéissant, nous étions une grosse poignée à nous élancer sur la route en direction de Castelnou pour un échauffement en rythme, des jambes et de la langue puisque nous bavardions à qui mieux mieux. Au petit col, nous avons quitté la route pour aller chercher un sentier tapant qui nous fit déboucher loin sous le village.
De là, nous devions reprendre la piste pour rejoindre la chapelle Saint-Martin à Camelas. C’est là que nous avons rencontré le premier chasseur de la journée. Un garçon tranquille, ouvert, avec qui nous avons discuté, qui nous a expliqué où la battue était déployée et qui nous laissait penser qu’on allait pouvoir tirer notre épingle du jeu sans prendre le risque de nous faire tirer dessus. Las, un poil plus loin après une bonne grimpette, nous rencontrions deux exemplaires d’une autre facture du rural à gilet orange. Bref, le sentier que nous convoitions était parsemé de loin en loin de gilets oranges.
Il était impensable de s’y engouffrer. Pour tromper notre déception, Jake et Simon organisèrent alors une manière de trou normand à l’anglaise, voir même à l’américaine, au Jack Daniel et Coca. Ironie en forme de clin d’œil, nous avons levé nos verres à 50 mètres des chasseurs ! Nous avons payé cher pour cette petite pause. En fait. Juste après. Les jambes nous semblaient bizarres et plus encore étranges quand il a fallu que nous empruntions la piste pour nous faire le tour de la bosse surplombée par la chapelle Saint-Martin. Un coup sous la douleur à choper le blues, genre session historique.
Nous sommes quand même parvenus au bout d’un bon roulage jusqu’au sommet du Dôme pour nous engager dans un joli single et permettre à Franck de nous réaliser une cabriole grand style.
Un nouveau coup de cul et nous avons terminé par le très rapide single dit de la Déchetterie pour revenir sur Thuir, toujours sous le ciel gris des matins de fin d’automne. Après le whisky, c’était l’heure de la bière et du festin préparé par Simon et sa femme. On n’a pas beaucoup roulé mais on a bien rigolé.
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